Du site de La Nef :
20/06/2025
La CEDH sous influence
La Cour européenne des droits de l’homme ou CEDH dispose d’un pouvoir exorbitant. Elle peut invalider une décision des plus hauts magistrats et juges français. Mais qui la compose ? Qui sont les juges qui détiennent un tel pouvoir ? La moitié d’entre eux ne sont pas même d’anciens magistrats, et nombre d’entre eux ont pris des positions politiques (progressistes) publiques. Un évident problème d’impartialité se pose. Pire, de graves questions d’intégrité ont été soulevées.
Peu de personnes sauraient nommer le juge français à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Il vient pourtant d’en être élu président et se nomme Mattias Guyomar. Or la CEDH peut invalider une décision des plus hauts magistrats et juges français : ceux de la Cour de cassation, du Conseil d’État et du Conseil constitutionnel. Cette Cour a été créée en 1959 et la France a accepté son autorité en 1981. Aujourd’hui, elle compte 46 juges, un pour chaque État membre du Conseil de l’Europe. Tous ont un pouvoir égal, peu importe leur pays d’origine ou leur formation.
Commentaires
Tant que l'autorité de ce genre de machin continue à être reconnue, il n'y a aucune chance que la démocratie soit rétablie.
On peut parler de gouvernement des juges. Mais n'oublions pas que le pouvoir dont ces (pseudo-)magistrats abusent sans vergogne leur a été transmis par les politiciens des Etats membres. C'est le moyen qu'ont trouvé les tenants d'une idéologie - progressiste, en l'occurrence - pour pérenniser leurs conceptions même s'ils perdent les élections. Ce phénomène n'est d'ailleurs pas seulement européen : par exemple, aux Etats-Unis, la Cour suprême a été utilisée pendant un demi-siècle pour bloquer les restrictions à l'avortement.
C'est pourquoi il ne faut pas prendre au sérieux les candidats parlementaires qui ne remettent pas en cause la tutelle d'un tel aréopage.